IMMOBILIER : LES CONSEILS POUR BIEN VENDRE
Pour bien vendre, tous les professionnels sont d’accord, il faut être au prix du marché. « Quitte à se fixer une marge de négociation de 1, 2, voire 5 %, autant l’intégrer tout de suite dans le prix », conseille Damien Déjardins, du site Rez-de-chaussée.com, « Cela va permettre de sortir du lot et d’attirer tout de suite les acheteurs motivés. Il faut comprendre que les gens se déplacent pour visiter un produit qui est « visiblement » au bon prix. Mais un produit proposé 5 ou 10 % au-dessus du prix du marché, n’aura aujourd’hui aucune visite » Un bien surévalué risque aussi de mettre plus de temps à se vendre et au final souvent à un prix inférieur à celui du marché. Pour se faire une idée du juste prix, il ne faut pas hésiter à comparer le prix de son logement par rapport aux biens équivalents à vendre dans le quartier ou même dans l’immeuble…
Les acheteurs sont devenus très exigeants et évitent les biens avec trop de défauts. Il ne faut pas hésiter à investir dans de petits travaux (mettre du double-vitrage dans une rue passante) ou dans un rafraîchissement des peintures et des sols pour déclencher l’acte d’achat. La technique du home-staging, qui permet de remettre aux goûts du jour un logement à moindre frais, peut faire la différence surtout dans un marché où il y a beaucoup de concurrence à la vente. Mais les biens avec beaucoup de travaux peuvent aussi intéresser certains acheteurs-bricoleurs, mais il faudra alors faire un effort sur les prix.
Donner envie de visiter le bien
Le juste prix, un bien de qualité…et une bonne annonce. Les acheteurs potentiels sont de plus en plus sensibles, notamment sur Internet, à des photos de qualité, voire pour certains aux visites virtuelles. Il faut leur donner envie de visiter le bien et surtout leur donner les bonnes informations pour éviter les visites inutiles, qui font perdre du temps à tout le monde. Il faut aussi penser à avoir un dossier complet avec les diagnostics obligatoires, un plan détaillé, les procès-verbaux des assemblées générales, l’état des charges, le montant des impôts locaux etc. Autant d’informations qui intéressent les candidats sérieux à un achat.
Par ailleurs, si le vendeur passe par un agent immobilier, il faudra veiller à ce qu’il mette bien le logement en valeur (notamment en vitrine). Il faudra aussi faire le point régulièrement avec lui sur les visites et ne pas hésiter à demander à voir les comptes-rendus des visites. C’est l’occasion de voir comment améliorer les éventuels défauts soulignés par les visiteurs. Mais surtout, selon Cédric Jullien de sansvisavis.com, il faut éviter de « multiplier les vecteurs de communication. Un acheteur qui voit qu’un bien est présent dans plus de quatre ou cinq agences se dit que le vendeur est dans l’urgence et il va donc attendre que le prix baisse. Il peut patienter des mois, c’est le pire des scénarios ».